JOAN DURU x SIC MAUI : MERCI CAPITAINE !

Alors que le devoir de réserve imposé aux partenaires des athlètes lors des Jeux Olympiques vient d’être levé, Joan Duru, capitaine emblématique de l’équipe de France, revient sur son parcours remarquable et sa cinquième place sur la mythique vague de Teahupo’o aux Jeux Olympiques de Paris. 

 

Sa générosité et son surf puissant resteront gravés dans les mémoires des supporters français. Le natif d’Ondres dans les Landes aura réalisé l’un des scores les plus hauts de la compétition et tombe en quart de finale face au futur champion Olympique et partenaire de l’Equipe de France Kauli Vaast. 

Une aventure mémorable

 

Joan s’est révélé comme l’outsider de ses Jeux Olympiques avec le meilleur score total, il a une nouvelle fois prouvé qu’il était l’homme des grands rendez-vous. Retour avec le surfeur et ambassadeur de SIC Maui sur cette folle aventure olympique. Le surfeur de la marque au losange n’a pas encore l’intention de raccrocher ses dérives... 

La cinquième place – pas de regrets

 

« Si on m'avait dit en début d'année que je terminerais cinquième aux JO, j'aurais été ravi. Bien sûr, j'aurais voulu décrocher une médaille pour moi et pour la France. C’était un gros objectif, donc je suis un peu déçu d’arriver si près du but. » 

 

Joan n’a pas de regrets et les souvenirs resteront gravés à jamais :

« J'ai bien surfé, je ne regrette rien, car j'ai donné le meilleur de moi-même. Kauli (Vaast) était simplement plus fort. Il fallait trouver des tubes. Kauli excelle dans ce domaine sur ce spot. Moi aussi je sais les trouver, mais la bonne vague n'est pas arrivée à la fin pour moi. » 

© ISA / Pablo Franco / All rights reserved

Joan s’était rendu deux fois sur place avant l’événement pour s’entraîner et pour surfer cette vague dans toutes les conditions, mais aussi pour s’imprégner du lieu et faire du foil. Il ajoute :

« Pendant la compétition, je n’étais pas surpris car je connaissais la vague par cœur. Je me suis vraiment entraîné à fond. C’était vraiment une super expérience, je suis content. Depuis le début des entraînements, en passant par ma qualif, jusqu’à ma dernière série, j’ai passé des moments incroyables. » 

© ISA / Pablo Jimenez / All rights reserved

Une équipe en or

 

« C’est trop beau ce que Kauli et Joanne ont fait. On s’entraînait tous les deux, Kauli et moi, avec Jérémy (Flores). On est tous devenu super proches. Mais en quart de finale, on ne s’est pas fait de cadeaux, on s’est battu du début à la fin ! Lui était désolé pour moi, et moi j’étais content pour lui. C’est super qu’il gagne la finale, ça n’aurait pas pu mieux finir. La France était bien représentée. »

 

En effet, il n’y a pas de classement officiel des pays, mais la France est le pays le mieux classé.

« C’est la première médaille olympique en France. Jamais de surfeur français n’avait gagné un championnat du monde WCT. Les Jeux Olympiques, c’est sûrement l’équivalent tous les 4 ans. J’espère que ça va faire grandir le surf en France. C’est vraiment la plus belle vague au monde, c’était génial d’avoir les JO là-bas. » 

Si loin mais si proche 

 

Bien que la compétition se soit déroulée à des milliers de kilomètres des Jeux Olympiques de Paris 2024, l'engouement et le soutien n'ont pas manqué. Amis, famille, salariés de Tahe Outdoors France, et clients ont tous vibré au rythme des heats, suivant chaque moment avec passion malgré le décalage horaire. À Vannes, au siège de Tahe Outdoors France, les salariés de SIC Maui ont organisé des projections et des petits rendez-vous quotidiens pour suivre l’aventure olympique de Joan.

 

« Quand j’ai eu la série avec Kauli, il y avait une super ambiance. Il y avait une fan zone devant la plage. Ma famille était présente également. C’était bien d’avoir des encouragements avant d’aller dans l’eau. Que tu sois content ou déçu, ça fait toujours plaisir d’avoir du soutien. 


Je remercie tout le monde, j’ai eu beaucoup de soutien. Il y a beaucoup de gens qui se sont mobilisés et qui m’ont soutenu : à Hossegor, à Seignosse et à Vannes. C’est pour cela aussi que c’était dur de perdre aussi près de la médaille. J’aurais bien aimé ramener une médaille pour tous les remercier. » 

La suite ? Toujours au cœur du barrel !

 

De retour à Seignosse depuis quelques jours, il prend le temps de se poser et de souffler après ces émotions fortes.

« Honnêtement, je n’ai pas fait grand-chose ! J’avais besoin d’un peu de repos, de passer du temps avec mes proches. C’est vrai que je suis un peu fatigué. Pour le moment, je n’ai pas de programme, je prends le temps de profiter et de me remettre de cette aventure. J'adore le surf et les compétitions. Quoi qu'il arrive, je continuerai à surfer, et j'espère pour longtemps. »  

Ses Jeux Olympiques en chiffres : 

 

Classement final : 5e 
Nombre de heats : 3 
Meilleure vague : 9.10 
Meilleur total de points : 18.13


JOAN DURU - Retour sur son parcours  

27 juillet – Tour 1 - Une entrée en matière à la Duru !

 

Dans des vagues de 1m50 à 2m, le samedi 27 juillet à Teahupo’o, Joan Duru a fait une entrée remarquée.

 

Lors de cette première manche, l'Australien Jack Robinson, n°3 mondial et vainqueur du Tahiti Pro 2022, semblait dominer la série avec deux excellentes vagues en début de Heat. Mais Joan Duru, avec le sang-froid que l’on lui connaît, a retourné la situation dans la dernière minute.

 

Le Français a trouvé une vague quasi parfaite qui a valu une note de 7,67 points, dépassant les 7,21 points nécessaires, passe en 1ère position et évite ainsi les repêchages.

 

Avec un total de 13,84 points, Duru devance Robinson (13,36 points) et est loin devant le Sud-Africain Mat McGillivray (5,26 points).

 

Résultats : 

  • J. Duru (France) : 13.84 
  • J. Robinson (Australie) : 13.36 
  • M. McGillivray (Afrique du Sud) : 5.26 

29 juillet - 8èmes de finale - Le plus haut score de la compétition 

 

Dans des vagues magnifiques de 3 mètres, Joan Duru a offert une performance exceptionnelle face au Mexicain Alan Cleland, enregistrant le meilleur score de la journée avec un total de 18,13 contre 15,17.

 

La houle en constante augmentation sur le récif a permis à Joan de montrer toute sa science du tube. Un premier tube très long, en équilibre sur le foam ball sur sa deuxième vague (9,10 points) et un autre tube profond sur sa cinquième et dernière vague (9,03 points) ont définitivement scellé sa victoire.

 

Malgré le bel engagement d'Alan Cleland (7 et 8,17 points), Joan a su prendre le dessus et se qualifier brillamment pour les quarts de finale.

 

Résultats : 

  • J. Duru : 18.13
  • A. Cleland Quinonez : 15.17

Quart de finale – Duel de très haut vol face à Kauli Vaast

 

Dans des conditions difficiles avec des vagues de 2 mètres et un vent cross-shore, Joan Duru a livré un duel fratricide intense contre Kauli Vaast, le jeune prodige de 22 ans soutenu par toute la population tahitienne.

 

Un mano a mano parmi les plus relevés de la compétition, Joan et Kauli se rendant coup pour coup sur ce heat d’une rare intensité. Après quelques vagues avec des manœuvres, le Tahitien a déniché un superbe tube suivi d'un gros reentry (7,33 points). Ensuite, il a enchaîné avec un long tube très propre, noté 8 points.

 

Après plusieurs vagues à manœuvres, Joan Duru s’est concentré sur les meilleures vagues. Il trouve un tube suivi de grosses manœuvres qui lui permettent de décrocher 7,50 points. À la recherche d'une deuxième note de 7,84 points pour se qualifier, le Landais a patiemment attendu, en vain.

 

À la fin, les deux riders français se sont pris chaleureusement dans les bras. Un beau combat. Messieurs. Respect ! 

 

Résultats : 

  • K. Vaast : 15.33 
  • J. Duru : 12.33

ILS ONT DIT

Renaud Lacoste – Président de Tahe Outdoors France

 

« Je nous revois en début de cette année commencer à discuter de ce partenariat avec Joan qui salue notre engagement auprès d’un athlète talentueux, passionné et qui ne lâche rien, parfois jusque dans la dernière minute de ses séries.  


Cette Olympiade à Tahiti en a été une illustration où Joan a brillé de toute sa grandeur dans une vague qu’il a su faire sienne comme celles de ses Landes natales. 


Je suis heureux que SIC Maui soit un partenaire tout au long de ces moments de préparation et de compétitions acharnées qui se concluent par une cinquième place largement méritée. Nous sommes prêts pour de nouvelles aventures à ses côtés maintenant !

#FurtherTogether! » 

Casi Rynkowski – Brand Manager SIC Maui 

 

« La performance de Joan Duru aux Jeux olympiques 2024 est un vrai témoignage de son engagement, de son talent et de sa passion pour le surf.

 

Atteindre les quarts de finale et s'assurer une 5e place parmi les meilleurs au monde est un accomplissement exceptionnel.

 

SIC Maui est extrêmement fier de Joan, et son succès à ces Jeux inspirera certainement la prochaine génération de surfeurs. » 

© ISA / Beatriz Ryder / All rights reserved