JOAN DURU x SIC MAUI: #FurtherTogether

"La vague de Teahupo’o peut être parfaite et effrayante à la fois"

Joan Duru, surfeur professionnel français, n°1 en France et ambassadeur de SIC Maui, nous fait part de son lien profond avec cette vague mythique.

Lors de son séjour d'un mois à Tahiti, où il a été accueilli chaleureusement, le surfeur landais s’est ainsi entrainé sans relâche, afin de relever le dernier grand défi sportif de sa carrière.

Entre souvenirs et préparation intense pour la prochaine compétition, Joan nous dévoile les défis et le plaisir de surfer sur l'une des vagues les plus exigeantes au monde. Rôle au sein de l’équipe tricolore, ambitions pour l'été à venir, rencontre avec champion qui puise son énergie au cœur du tube.

Quel est ton lien avec Teahupo’o ? Pourquoi cette vague est-elle si spéciale ?

" J'adore la vague de Teahupo’o, c'est une des plus belles vagues au monde. Je suis venu près d’un mois sur place pour m'entraîner assez longtemps pour essayer de la connaître parfaitement. Par petite houle, elle est super jolie, elle est parfaite à taille moyenne et plus grosse, elle est effrayante.

C’est une vague magnifique qui est très difficile à surfer. La vague a beaucoup de directions différentes : il y a une vague à l’intérieur, une vague à l'extérieur, donc en fonction de la houle, du vent et du récif, tout change. Il faut savoir où se positionner. Au début de la série, ça va batailler à l'intérieur, il faudra bien se placer. "

Et Tahiti?

" J'adore Tahiti, j'ai plein de potes ici. C’est Michel (Bourez) qui m'a introduit ici depuis le début et lorsque j’étais dans le CT. J’étais chez Matahi (Drollet), qui connaît parfaitement la vague. Les locaux sont super sympas avec moi à l’eau.

Les gens à Tahiti sont accueillants. On se sent comme à la maison. Ça fait du bien d'être ici. On prend plein de bonnes énergies. Et pour ne rien gâcher, les vagues sont parfaites et la nourriture incroyable. J’ai un super feeling quand je suis ici. J'ai moins la pression que sur le continent, je peux vraiment me focaliser sur le surf et l'entraînement. "

Ton état d’esprit avant la grande échéance ?

" Je suis super content d'être qualifié pour l’épreuve française de surf à Tahiti. C'est un gros objectif pour moi. Quand j’ai su, il y a quatre ans que ça allait être en France, je me suis dit qu'il y avait quelque chose à faire et c'est pour ça que j'ai continué ma carrière.

Je suis heureux et fier de représenter la France. Et en plus ça sera à Tahiti avec une vague magnifique. Ça sera beau pour le public. "

Un mot au sujet de l'équipe ?

" On était aux championnats du monde ISA, avec toute l’équipe tricolore, il y a trois mois et il y avait une super cohésion, on s’est tous très bien entendus.
Je suis le capitaine, car je suis le plus vieux ! Mon rôle ? J’ai juste deux ou trois mots quand il faut et je fais en sorte que tout se passe bien. L’ambiance est très bonne, Kauli

(Vaast) est plus jeune, mais il a fait beaucoup pour l'équipe. Johanne (Defay) et Vahine (Fierro) sont super fortes. On a une grosse équipe. C’est prometteur. "

Quel est ta préparation et tes ambitions pour cet été ?

" J’ai pour objectif de ramener une médaille. Je me prépare pour ça.
Je suis heureux que SIC me soutienne. J’ai pu me préparer tranquillement, sereinement, sans me soucier de l'aspect financier. Je surfe beaucoup et quand il n’y a pas de vague, je surf foil. Avec les foils je travaille mon cardio et les jambes en même temps. A côté de Teahupo’o, il y a un spot parfait pour foiler, c'est l'entraînement parfait.

Mentalement, je ne ressens pas le besoin de faire de travail spécifique. J’aime la compétition. Le mental, tu en as surtout besoin quand les vagues sont grosses et qu'il faut y aller. A ce moment-là, Il faut justement savoir enlever le mental. "

Un message pour tes supporters ?

" Je vais donner le meilleur de moi-même. J'espère ramener une médaille. En tout cas, je vais tout donner à l'entraînement et sur la compétition pour essayer de ramener une médaille pour la France. "